Une simple phrase, glissée en fin d’entretien. Quelques mots qui semblent anodins… mais qui changent tout.
Détente, fatigue, imprudence : le « mot de trop » peut échapper sans qu’on s’en rende compte. Et parfois, tout faire basculer.
Alors faut-il rester sur ses gardes jusqu’à la porte ? Peut-on être naturel sans perdre des points ? Et où s’arrête vraiment l’évaluation dans un entretien ?
En tant qu’ancien Responsable recrutement et Responsable RH, j’ai vu des dizaines de scènes comme celle-ci. Je vous propose ici une analyse à froid, loin du buzz, pour comprendre ce qui se joue dans ces moments qui comptent plus qu’on ne le pense.
💬 Vous arrivez depuis LinkedIn ? Bienvenue ! Vous n’êtes pas seul : ce sujet a fait réagir des centaines de professionnels, avec des points de vue parfois très différents. Ce billet va plus loin que le post initial : vous y trouverez une analyse posée, des exemples concrets et des conseils utiles pour vos prochains entretiens.
Et si vous découvrez ce blog à cette occasion : bienvenue aussi. Vous êtes au bon endroit.
👉 Si le sujet vous parle, n’hésitez pas à laisser un commentaire ou à vous abonner à la newsletter pour ne rien manquer des prochaines analyses.
1. Une scène ordinaire… jusqu’à ce que tout dérape
Tout s’était bien passé avec cette candidate.
Un échange fluide, professionnel, sans accroc pour ce poste de cadre.
Je la raccompagne, je lui explique la suite du processus.
Et là, au moment de descendre l’escalier, elle me glisse une phrase.
Pas une attaque. Juste… un mot de trop.
Elle dit :
« Oui, j’avais des questions sur la mutuelle, et d’autres conneries comme ça. »
Ce n’est pas violent. Pas moqueur.
Mais il y a un glissement.
Comme si tout l’entretien avait été une façade… et que la vraie personne se dévoilait soudain, dans ce moment de relâchement.
Ce n’est pas cette phrase, seule, qui change tout.
C’est ce qu’elle révèle.
Une désinvolture mal placée.
Un basculement de posture.
Et dans le contexte d’un poste à responsabilités, amené à représenter l’entreprise face à des clients, cela peut suffire à faire basculer une décision.
Cette scène, je l’ai partagée sur LinkedIn.
Elle a été lue par plusieurs centaines de milliers de personnes.
Et a déclenché des réactions passionnées.
Certaines personnes m’ont remercié de rappeler les exigences du cadre professionnel.
D’autres m’ont accusé de rigidité ou d’hypocrisie.
Mais au fond, cette polémique en dit long sur un sujet qu’on évacue trop souvent :
la posture professionnelle en entretien.
👉 Parlons-en. Et dépassons les clichés.

2. Avant, pendant, après : la posture, ça se joue jusqu’à la dernière minute
Un entretien d’embauche ne commence pas quand le recruteur prend la parole.
Et il ne s’arrête pas avec le mot « merci ».
Ce n’est pas une scène figée entre « bonjour » et « au revoir », ni un interrogatoire dans une salle fermée où seules les réponses comptent.
C’est une interaction globale, une évaluation vivante, où chaque détail joue, bien au-delà des paroles échangées.
Le recruteur n’enclenche pas son radar seulement dans son bureau.
Son ressenti se forme dès le premier contact (mail, accueil, premier regard)…
…et se poursuit après la dernière poignée de main (ascenseur, couloir, parking).
Et si vous y réfléchissez bien, vous fonctionnez probablement de la même manière.
Quand vous entrez dans une entreprise, pour un entretien ou autre, votre jugement ne se limite pas à la salle de réunion.
Vous observez, vous ressentez, vous évaluez tout le long – souvent de manière inconsciente.
De la même manière, le comportement en entretien ne se résume pas à ce qui se dit assis face au recruteur.
Votre façon d’arriver, de saluer, d’attendre, de sourire, de vous détendre en fin d’échange…
Tout contribue à votre posture professionnelle perçue.
Ces moments à double tranchant, j’en parle dans mon livre Recherche d’emploi : pliez le Game !, car ils peuvent faire pencher la balance sans qu’on s’en rende compte.
Car le recruteur vous évalue pour un poste donné, en concurrence avec d’autres candidats.
Et c’est justement ce qui rend les dernières minutes si sensibles.
C’est souvent là que le relâchement commence, que la pression redescend, que la « vraie » personne se révèle.
Et c’est là qu’on peut se prendre les pieds dans le tapis.
Pourquoi on relâche la pression (et ce que ça déclenche)
Même quand on est pro, bien conscient des enjeux, il peut arriver un moment où on se relâche.
Pourquoi ?
Parce que l’entretien est souvent une épreuve exigeante – cognitivement et émotionnellement.
Et c’est encore plus vrai quand on en a pas l’habitude, ou qu’on manque d’entraînement.
Pendant l’échange, on :
- fait des efforts pour convaincre et rester aligné avec le poste
- s’adapte au ton, à l’attitude du recruteur
- décode des signaux faibles
- répond à des questions parfois déstabilisantes
- garde le contrôle, gère le stress
- essaie d’être à la fois clair, crédible et sympathique.
Alors quand l’entretien semble bien se passer, qu’on sent que c’est presque gagné…
On souffle. On relâche la pression.
Et c’est souvent à ce moment-là qu’on dit ce qu’il ne fallait pas.
Une phrase bancale.
Une tentative d’humour.
Une vérité mal calibrée.
💬 Exemples de petites phrases qui peuvent tout faire basculer :
- Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris sur la façon dont l’équipe fonctionne, mais je m’adapterai.
- Je pensais que ce serait plus un entretien de découverte, pas aussi cadré.
- Franchement, je ne m’attendais pas à ce que ça se passe aussi bien !
- Je ne sais pas trop si je coche toutes les cases, mais bon…
- Vous avez pas l’air trop sévère comme RH, c’est rassurant !
Pas par bêtise.
Pas par manque de professionnalisme.
Mais parce que le cerveau décroche, ou parce que l’envie d’être « soi-même » prend le dessus.
Ce relâchement n’est pas une faute grave. Mais il peut coûter cher dans certains contextes.
Et c’est exactement ce qui se joue dans l’histoire que je vous ai racontée.
📌 À retenir
La posture professionnelle ne se joue pas seulement pendant l’entretien : elle s’évalue aussi avant… et après.
Les dernières minutes, en particulier, sont souvent les plus piégeuses. Ce n’est pas là qu’il faut baisser la garde.
Candidat n’est pas un métier. Mais la préparation – mentale, comportementale, émotionnelle – fait souvent la différence.
Surtout quand on vise des postes à responsabilités, en contact client ou dans un environnement exigeant.
3. Peut-on vraiment rester soi-même en entretien ?
C’est l’un des reproches les plus fréquents qu’on adresse au monde du recrutement – et il est d’ailleurs très vite apparu dans les commentaires sur LinkedIn :
« Pour décrocher un poste, il faut jouer un rôle. Faire semblant. Entrer dans un moule. »
Et l’exemple cité en début d’article n’a fait que renforcer cette idée, pour certains.
Puisque le relâchement de la candidate en fin d’entretien lui aurait coûté le poste, c’est bien qu’il fallait rester dans son rôle jusqu’au bout, non ?
Petit rappel au passage : je n’ai jamais dit avoir recalé la candidate – ni pour ce décalage de fin d’entretien, ni pour une autre raison.
Mais les réseaux sociaux ont leurs propres logiques.
Revenons à la question de fond.
« Jouer un rôle », ça veut dire quoi exactement ?
On peut l’entendre de deux manières :
- Soit on parle de se travestir complètement. Se présenter comme quelqu’un qu’on n’est pas, en espérant que ça passe (PS : si vous décrochez un nouveau job de cette manière, je ne vous juge pas, mais bonne chance pour tenir sur la durée !)
- Soit on parle du fait de se montrer sous son meilleur jour, de faire un effort pour s’ajuster au cadre, à l’enjeu, à la situation.
Et dans ce deuxième sens, ce n’est pas “jouer un rôle”.
C’est simplement… être adapté.

Faisons un pas de côté. Imaginez une première rencontre avec des beaux-parents.
Vous restez vous-même, bien sûr.
Mais vous pesez vos mots, vous faites attention à vos gestes, vous évitez certains sujets.
Pas parce que vous êtes faux.
Parce que vous avez envie que ça se passe bien. Que ça donne envie de vous revoir.
C’est un moment à enjeu, avec des codes particuliers, et vous les respectez.
🎯 Être soi-même… en version pro
Pour réussir un entretien sans se renier :
- Lisez les attentes implicites du recruteur
- Ajustez votre posture sans vous dénaturer
- Créez un lien pro crédible, fluide, impactant.
En entretien, c’est exactement la même chose.
On n’est pas là pour tout dire, ni pour improviser.
On est là pour créer un lien de confiance, dans un cadre professionnel, face à une personne qui doit évaluer votre posture autant que vos compétences.
Ce n’est pas renier sa personnalité.
C’est faire preuve d’intelligence de situation – et ça, c’est une vraie compétence professionnelle.
D’autant plus quand on vise un poste à responsabilités, ou exposé à l’interne comme à l’externe.
On ne se comporte pas pareil au bureau, en visio avec un client, ou à l’apéro du vendredi.
Et ce n’est pas « jouer un rôle ».
C’est être capable de lire une situation… et de s’y ajuster sans se perdre.
Revenons à la candidate, qui nous sert de fil rouge.
Ce qui a gêné, ce n’est pas le fond de ses propos – ni la question sur la mutuelle, ni la formule maladroite.
C’est le décalage soudain entre le ton posé de l’échange… et cette sortie relâchée, à la toute fin.
Un contraste qui casse un peu l’image construite jusqu’ici.
Et qui crée un doute.
Pas sur sa valeur en tant que personne, ni ses compétences métier pures.
Mais sur sa conscience du cadre.
Sur sa capacité à maintenir une posture professionnelle du début à la fin.
Qu’en serait-il demain face à des dirigeants ou des clients exigeants, plutôt attachés à un certain formalisme ?
Ce doute, même léger, peut suffire à faire pencher la balance.
Et il ne s’agit pas de pointer du doigt les recruteurs ou de qualifier la situation d’injuste.
C’est prendre en compte qu’on recrute parfois quelqu’un amené à représenter une entreprise.
Et que d’autres candidats, eux, ont su maîtriser les codes jusqu’au bout.
Ça compte.
⚠️ Ce que vous ne saurez (presque) jamais avant un entretien
Un bon recruteur ne fonde pas son évaluation uniquement sur un mot isolé.
Mais au début d’un process, vous ignorez :
- son niveau d’expérience
- ses critères exacts
- le degré d’exigence du contexte.
🔑 Le plus sûr pour vous ? Maintenir une posture pro jusqu’au bout.
C’est votre meilleur levier pour éviter qu’un mot mal calibré ne joue contre vous.
4. Entretien d’embauche : 3 réflexes simples pour éviter le mot de trop
Chaque situation de recrutement est différente.
Mais il est possible de limiter les maladresses… sans se transformer en robot.
Voici trois réflexes simples, issus du terrain, pour vous aider à rester pro sans vous trahir.

1. Repérez les moments de relâchement à risque
Pendant l’entretien, vous savez que vous êtes évalué.
Mais certains moments plus informels peuvent vous faire baisser la garde… sans que vous vous en rendiez compte.
Le plus piégeux, c’est souvent la fin de l’échange.
En 15 ans de recrutement, c’est là que j’ai vu le plus de relâchements.
Et c’est compréhensible : on pense que l’évaluation est terminée, que le plus dur est fait… alors on souffle.
Mais une remarque trop familière, une question mal amenée ou une phrase maladroite à ce moment-là peut laisser une mauvaise impression.
Autre zone de danger : les temps « hors entretien » – visite des locaux, pause informelle avec un manager, discussion dans le couloir…
Ce sont des moments plus détendus, mais ne vous y trompez pas, vous restez observé. Même si l’ambiance semble relâchée.
Et parfois, c’est d’ailleurs dans ces moments-là que l’on capte les signaux faibles d’une culture d’entreprise pas si saine…
👉 Voir comment repérer – et surtout quitter – un environnement toxique ➝
💡 Conseil en plus :
Être pro jusqu’au bout, ça ne veut pas dire être coincé ou guindé. On peut être détendu tout en restant professionnel, c’est-à-dire courtois, respectueux, avec une posture ouverte.
Ce n’est pas un apéro entre amis – c’est potentiellement un échange avec de futurs collègues ou managers.
2. Posez les bonnes questions… au bon moment
Dans un processus de recrutement, le timing est aussi important que le contenu.
Oui, il est essentiel de poser des questions.
Mais certaines interrogations, si elles arrivent trop tôt, peuvent créer un malaise ou envoyer un mauvais signal.
Par exemple, aborder dès le premier échange des sujets comme la mutuelle, les tickets restaurant ou les jours de télétravail en détail peut laisser penser (à tort) que vous vous intéressez davantage aux à-côtés qu’à la mission.
Pourquoi est-ce qu’on n’aborde pas ces sujets en détail lors du premier entretien ?
Deux raisons simples :
D’abord, par souci d’efficience : parce que tant que les deux parties n’ont pas manifesté un réel intérêt à collaborer, ça peut être une perte de temps – pour le recruteur comme pour vous.
Ensuite, parce que les recruteurs (même ceux qui militent pour plus de transparence) peuvent parfois y voir une posture de « consommateur de job » plutôt que de futur collaborateur engagé.
C’est un peu comme quand un salarié décide de quitter son poste sans préavis : ce qui marque les esprits, ce n’est pas toujours le fond, mais la façon dont cela peut être perçu.
👉 Voir l’article sur la démission sans préavis et ce qu’on ne vous dira jamais ➝
Cela ne veut pas dire qu’il ne faut jamais poser ces questions.
Mais qu’il vaut mieux attendre un peu.
Et surtout : préparez-les à l’avance, pour les formuler de façon professionnelle et adaptée (l’exemple de notre candidate est assez parlant, vous ne trouvez pas ?).
3. Terminez l’entretien avec justesse
La fin d’un entretien, ce n’est pas juste un au revoir.
C’est un moment à part entière, parfois plus marquant que tout le reste.
Si vous avez été bon pendant 50 minutes – parfois bien plus – mais que vous donnez une impression de flottement ou de désinvolture à la fin… cela peut fragiliser l’ensemble. Ce serait dommage.
Voici quelques repères simples pour bien gérer cette phase :
- Ne vous précipitez pas. Attendez que le recruteur donne le signal de fin avant de ranger vos affaires (ex. : « Merci pour cet échange », « On va s’arrêter là »).
- Préparez une sortie pro. Une phrase simple suffit, du type :
« Merci pour cet entretien, j’ai apprécié nos échanges. Je reste à disposition pour la suite. » - Évitez les questions complexes de dernière minute. Si vous êtes déjà debout ou raccompagné vers la sortie, ce n’est pas le moment pour ouvrir ou relancer un sujet stratégique.
- Gardez le bon ton jusqu’au bout. Votre posture, votre langage corporel, votre ton de voix… tout cela continue d’envoyer des signaux, même dans l’ascenseur ou le hall.
On ne vous demande pas de jouer un rôle jusqu’au parking.
Mais de tenir le fil de votre posture jusqu’au bout.
Car souvent, c’est là que se joue la note finale.
⚠️ À éviter : la blague de trop en partant
« Bon, j’espère que j’ai pas dit trop de bêtises ! »
« Vous me rappellerez, hein ? Même si c’est pour me dire non ?? »
Ces petites phrases, souvent prononcées avec légèreté, visent à détendre l’atmosphère ou à masquer un stress. Mais elles peuvent laisser une impression de doute, ou renvoyer une image moins assurée.
Pas besoin d’en rajouter pour marquer des points. Une sortie simple, claire et professionnelle suffit amplement. Bien sûr, cela reste votre choix.
5. Et si on arrêtait de juger sur des détails ?
Cette question, je me la suis posée encore plus fort après avoir publié ce post sur LinkedIn.

Une partie des réactions pointaient les recruteurs jugés « psychorigides », ceux qui s’attachent à la forme plus qu’au fond, au point de recaler une candidate sincère pour une phrase mal placée.
Certaines critiques étaient très virulentes. Vous ne les avez peut-être pas vues : j’ai choisi de supprimer les commentaires insultants pour préserver un espace d’échange constructif. C’est la magie – ou la dérive – des réseaux sociaux : des procès d’intention, des effets de meute, et parfois des personnes qui se servent d’un post pour marquer des points auprès de leur propre communauté.
Derrière tout ça, il y a autre chose.
Quelque chose que je retrouve depuis plus de 15 ans sur le terrain : de la souffrance.
Ce sont parfois des projections. Des frustrations. Des cicatrices laissées par un marché de l’emploi brutal, opaque, injuste.
Qui font que l’on préfère parfois subir un job où on est mal plutôt que de se lancer dans la recherche d’un meilleur emploi. (👉 Si vous vous sentez coincé dans votre job, cet article vous donne des pistes pour sortir du piège ➝)
Et, oui, il faut le dire : les recruteurs portent une part de responsabilité.
Certains n’ont aucune empathie – on pourrait même parler de cruauté dans certains cas.
D’autres sont simplement mal formés, incompétents, dépassés par les enjeux d’un métier qu’on confie parfois à des juniors sans préparation.
Et surtout, beaucoup d’entreprises attendent l’impossible : un candidat opérationnel, disponible, motivé, aligné en valeurs, mais sous-payé. Bref, notre fameux mouton à cinq pattes.
Ce phénomène s’explique en partie par le déséquilibre entre l’offre et la demande. Quand une entreprise reçoit 200 candidatures pour une offre, elle peut se permettre de faire la fine bouche. Si elle n’en reçoit que 3, elle s’adapte.
Dans ce contexte, chacun fait ses choix.
Certains misent sur l’authenticité absolue face aux recruteurs : « Je suis comme je suis, je m’exprime sans filtre. À l’employeur de faire avec ».
C’est une position que je comprends, mais que je ne partage pas.
D’autres acceptent les règles du jeu implicites, et choisissent de s’y adapter.
Pas pour tricher. Pas pour mentir. Mais parce qu’ils savent que dans presque tous les contextes – professionnel, social, scolaire – nous adaptons notre comportement. C’est humain. C’est même le cœur du processus de socialisation.
C’est dans cette approche que je m’inscris.
Ce sont des sujets que j’approfondis dans mes accompagnements – mais aussi ici, sur ce blog, où je vous propose un regard à la fois lucide et utile sur le marché de l’emploi (si ça vous parle, je vous invite à rejoindre la newsletter ➝ 📬 dès maintenant pour ne rien manquer).
Je ne cherche pas à enjoliver les choses.
Je n’aide pas les gens à « faire semblant ».
Je leur apprends à être stratégiques pour décrocher le poste qu’ils méritent vraiment.
À comprendre les codes du jeu – même ceux qu’on ne vous explique jamais – pour pouvoir y jouer à armes égales, et remporter la partie.
C’est aussi pour cela que ce blog existe ➝ [Découvrez pourquoi Je vaux Plus ne ressemble pas aux autres blogs emploi].
Pour aider celles et ceux qui veulent changer de job sans se faire avoir. Et qui méritent mieux que des injonctions creuses ou des conseils déconnectés de la réalité.

💬 Et vous, c’était quoi votre “mot de trop” ?
Je vous ai partagé une histoire.
Et si c’était à votre tour ?
Avez-vous déjà eu ce moment – en entretien ou ailleurs – où tout semble basculer après une phrase ?
Un mot mal interprété ? Une formulation maladroite ?
Ou ce fameux silence gêné qui s’installe sans qu’on comprenne bien pourquoi.
Mais vous pouvez aussi réagir autrement.
Peut-être que ce phénomène vous interroge, vous dérange, vous questionne.
Alors dites-moi ce que vous en pensez.
🎤 Vos anecdotes comme vos avis sont les bienvenus : en tant que candidat, recruteur, manager… ou simple témoin de ce genre de scènes.
Ici, on peut se dire les choses.
C’est ce que je défends dans ma pratique, comme sur ce blog : parler vrai, sans faux-semblants, mais toujours dans le respect.
💬 Alors, votre mot de trop… ou votre regard sur ce sujet ?
Vos partages enrichiront la discussion et aideront d’autres lecteurs à prendre du recul.
🔄 Cet article vous a parlé ? Il pourrait aussi aider d’autres personnes.
Partagez-le autour de vous – à un collègue, un ami, un proche – quelqu’un qui mérite de réussir ses entretiens sans se faire recaler pour un mot de trop.