Vous êtes coincé dans votre job : voici comment sortir du piège

Imaginez que vous soyez dans un avion.

Vous regardez par le hublot, vous voyez l’horizon immense, offrant toutes ces possibilités.

Vous voulez vous lever, mais quelque chose vous retient.

Peut-être que c’est votre ceinture qui est fermement bouclée, mais peut-être que c’est autre chose, quelque chose qui ne se voit pas.

Cet avion, c’est votre job actuel.

Et il suit actuellement une trajectoire.

Vous savez que vous pouvez aller plus loin, plus haut, mais chaque jour, vous restez assis au même endroit, à attendre que quelque chose change.

Si vous vous reconnaissez dans cette image, alors cet article est pour vous.

Vous avez l’impression d’être coincé dans votre travail.

Que ce soit à cause d’un mauvais manager, d’un salaire insuffisant ou d’une mission qui ne vous fait plus vibrer, vous avez ce sentiment de stagnation.

Et le problème, c’est que plus le temps passe, plus cette situation vous paraît inextricable.

Mais j’ai une bonne nouvelle : il existe des solutions concrètes pour sortir de ce piège.

Dans cet article, nous allons voir comment vous pouvez reprendre le contrôle de votre carrière et vous envoler vers un avenir professionnel bien plus épanouissant.

Accrochez-vous à votre siège, c’est parti !

1. Identifier ce qui vous retient prisonnier

Pour commencer notre voyage ensemble, je vous propose de passer en revue quelques-unes des croyances limitantes qui pourraient être responsables de votre situation actuelle.

Car c’est en les identifiant et comprenant leurs mécanismes que vous pourrez les dépasser.

En voici 4 :

1) Le confort de la routine

« Mieux vaut un diable que l’on connait, qu’un diable que l’on ne connait pas… »

Ce proverbe, vous ne le connaissez peut-être pas. En tout cas, je sais que ne l’ai jamais entendu en français (si vous avez l’équivalent, ça m’intéresse que vous me le disiez dans les commentaires, par exemple !). Je l’ai ré-entendu il y a peu dans un programme anglais, et trouve qu’il illustre parfaitement la peur du changement.

Car si votre travail ne vous satisfait plus, au moins, vous le connaissez.

Vous savez à quoi vous attendre chaque matin : les missions, les interactions avec vos collègues, votre manager, les clients si vous en avez…

Quelque part, cette routine est rassurante.

Même si vous en avez ras-le-bol, ce côté prévisible fait que cela vous coûte a priori moins d’énergie que si vous rencontriez une situation inconnue (traduction de votre cerveau : donc potentiellement, pire), à laquelle vous auriez à vous adapter.

Le cerveau est ainsi fait, la plupart du temps il va essayer de vous éloigner de la peur et du stress, et si vous l’écoutez, vous n’aurez même pas l’occasion de voir ce qu’il y a juste un peu plus loin, même si c’est l’opportunité de votre vie.

Cela explique en partie pourquoi tant de personnes hésitent à quitter un emploi qui ne leur convient plus, même quand il s’agit de quitter un travail toxique : dans leur esprit, changer d’emploi, c’est prendre un risque, et l’inconnu fait peur.

Pourtant dans le même temps, d’autres personnes évoluent vers des postes plus intéressants, mieux payés, dans des environnements positifs, sans pour autant prendre de risques inconsidérés (nous verrons comment).

Si vous cherchez des repères sur la durée idéale en poste, j’ai écrit un guide détaillé sur combien de temps rester dans une entreprise.

2) L’illusion de la sécurité

En 15 ans de carrière dans les Ressources Humaines, aussi bien dans des postes à responsabilité en entreprise qu’en tant qu’indépendant, de la souffrance due au travail, j’en ai vue, et j’en ai vécu.

Et vous savez quoi ? J’ai beaucoup appris. En analysant les situations, en discutant avec les personnes concernées, en accompagnant…

Je sais très bien que si vous n’êtes pas bien dans votre poste aujourd’hui, vous ne le faites pas exprès.

Il y a de très fortes chances pour que vous partagiez cette croyance collective, très répandue dans plusieurs marchés de l’emploi tels que celui en France.

Cette croyance incroyablement puissante, selon laquelle il vaut mieux rester à votre poste car vous êtes en CDI. Que vous êtes en sécurité. Du coup, vous ne regardez même pas ce qui peut exister ailleurs car vous voulez conserver une sécurité financière, pouvoir assurer votre loyer ou votre crédit, et les autres dépenses indispensables.

Je vous comprends, mais c’est bien une illusion. Car aujourd’hui, personne n’est à l’abri d’un incident de trajectoire. Lorsque vous imaginez aller plus loin, mais que l’avion de votre carrière amorce sa descente bien plus tôt que prévu (de façon plus ou moins brutale), et cela, même si vous faites bien votre travail.

La météo peut en effet rapidement virer à l’orage, sans que vous ayez vraiment votre mot à dire : une réorganisation, un plan social, l’arrivée d’un nouveau manager qui va instaurer un climat toxique… Certains envisagent même de partir sans attendre, quitte à démissionner sans préavis.

avion traversant une tempête pour illustrer les difficultés que l'on peut rencontrer quand on est coincé dans son job, malgré l'illusion de sécurité

Mais tout n’est pas sombre.

Nous sommes d’accord, vous n’avez pas la main sur la direction que prend votre entreprise, en revanche vous avez complètement le pouvoir sur votre carrière !

Et il est possible d’aller vers un meilleur travail et de vous y épanouir, sans tout envoyer valser, en le faisant de manière raisonnée et stratégique – tout ce qu’on va voir ensemble sur ce blog.

3) La peur du regard des autres

Ha, les années lycée…

Peut-être aurez-vous une pensée émue – ou non – pour cette période de votre vie car, je suis d’accord, on peut parler de parenthèse plus ou moins enchantée…

Pourquoi est-ce que je vous propose ce petit flashback ?

C’est d’abord pour vous parler de l’orientation scolaire, et de l’orientation professionnelle.

Vous savez, quand on nous demande de savoir ce qu’on veut faire dans la vie, alors que nos centres d’intérêt sont parfois à des années lumière, et qu’on ne sait même pas ce qu’on veut faire dans 2 ans.

Mais je pourrais aussi vous parler de pression sociale. Nous sommes en effet des animaux sociaux, avec une tendance à rechercher l’approbation des autres – et au lycée, on en prend souvent très bien conscience.

Je parie qu’à cette période vous avez eu des avis de vos proches quant à votre orientation, n’est-ce pas ? On vous a sûrement encouragé, dissuadé voire peut-être même contraint (désolé) à suivre une certaine voie professionnelle.

Et aujourd’hui, peut-être que votre vie semble sur les rails. D’après les critères d’autres personnes tout du moins. Vous avez un poste et un salaire stable. Peut-être même une certaine position sociale enviée.

Alors si vous décidez de partir à la chasse d’un nouveau job, de quitter le vôtre, que vont penser les autres ? La famille, les amis, les collègues… ?

Vous ne seriez pas le premier que cela empêche de passer à l’action.

Si vous n’en avez pas encore parlé autour de vous, voici un aperçu de ce que vous pourriez connaître (je suis déjà passé par là, et on m’a souvent rapporté la même chose…).

Car vous allez voir, subitement, tout le monde dans votre entourage devient un expert en recherche d’emploi ! Le problème, c’est qu’ils vont souvent chercher à vous dissuader, car avec leur expérience (et leurs propres peurs), ils ne voient souvent dans l’avenir qu’un avion cloué au sol, ou une tempête.

Voilà du coup ce à quoi vous pourriez avoir vous aussi droit :

  • « Tu ne vas pas quand même pas quitter ton CDI »
  • « Tu ne sais pas ce que tu auras »
  • « Le marché est difficile, je serais toi, je ne prendrais pas de risques »
  • Ou bien « Reste encore une année, tu vas sûrement pouvoir évoluer ».

Ces personnes savent-elles seulement ce que vous vivez au quotidien ? Ce que c’est d’être dans un job, un environnement toxique qui vous use, qui ne vous respecte pas ? Ce à quoi vous aspirez vraiment ?

Toutes ces raisons qui poussent même certains, quand cela devient trop lourd, à rompre immédiatement avec leur poste.

4) L’attente du « bon moment »

Allez, juste une dernière croyance limitante pour la route, et pas des moindres !

Bon, si vous m’avez lu depuis le début de l’article, nous sommes ensemble quelque part dans le ciel, à quelques milliers de mètres d’altitude, dans un avion.

On va maintenant monter un peu plus haut encore pour parler d’astronomie, et de ce fameux « alignement de planètes ».

Vous savez, c’est ce moment magique où, subitement, les conditions sont parfaites et c’est le « bon moment » pour passer à l’action.

Pour changer de job, par exemple.

Et je sais très bien ce qu’on peut se raconter, en attendant ce moment parfait, pour se rassurer :

  • « Je changerai de travail quand j’aurai plus d’expérience »
  • « Je changerai après ce gros projet » ou « quand mon entreprise ira mieux »
  • « Je changerai quand j’aurai plus d’économies »

Tout ça, ça porte un très joli nom : la procrastination, un phénomène qu’on étudie notamment en psychologie cognitive.

Elle peut s’expliquer par plusieurs modèles, et être particulièrement sournoise, bloquant le passage à l’action parfois même à la racine (la procrastination décisionnelle, qui perturbe la prise de décision).

Le problème quand on en est victime, c’est qu’on peut entrer dans un cercle vicieux, car plus nous attendons, plus nous pouvons avoir l’impression de ne pas êtres prêts.

On reste une fois de plus pris au piège.

La vérité, c’est qu’il n’y a pas de moment parfait.

Demandez à des astronomes concernant les alignements de planètes, ils peuvent attendre des années avant d’observer certains évènements.

Avez-vous vraiment envie de rester encore tout ce temps dans un job qui ne vous convient pas ?

Moi, je parie que vous aimeriez bien être dans un meilleur poste et en profiter dès maintenant, n’est-ce pas ?

Ça tombe bien, c’est ce que nous allons voir dans la suite de l’article.

Car en identifiant les croyances limitantes dont on a parlé, et comprenant comment elles vous bloquent, vous avez déjà fait un grand pas en avant.

Il est temps à présent de voir comment vous pouvez vous diriger vers un avenir professionnel plus épanouissant.

2. Tracer la route vers un meilleur avenir professionnel

L’histoire de Thomas : coincé dans un poste sans avenir

Thomas avait 38 ans et travaillait depuis 12 ans dans la même entreprise. Il avait gravi les échelons, mais il se sentait à bout de souffle. Si vous lui demandiez de décrire ce qu’il ressentait, il avait l’impression d’être un hamster dans une roue : beaucoup d’efforts, mais aucun vrai progrès.

Chaque année, il espérait une promotion qui ne venait jamais. Il avait beau présenter un bilan positif lors de ses entretiens annuels d’évaluation, il y avait toujours quelque chose qui coinçait. Ça n’était pas le bon moment. Le temps passait et l’envie s’était déjà bien érodée les derniers mois…

Lorsqu’il évoquait son mal-être autour de lui, ses amis lui répondaient : « Tu as un CDI, un bon salaire et tu as déjà évolué, tu devrais être reconnaissant. » Mais au fond de lui, Thomas savait qu’il valait plus.

En discutant avec lui et décodant les situations, dont son dernier entretien annuel, il a eu un déclic. Il a compris qu’on ne le respectait pas et qu’on le prenait pour acquis dans son entreprise. Qu’il devait arrêter d’attendre une opportunité et la créer lui-même, s’il voulait occuper le poste qu’il méritait vraiment.

Que vous soyez dans la situation de Thomas ou non, voici les étapes qui vous aideront à construire un avenir professionnel plus épanouissant.

1) Visualisez votre avenir professionnel idéal

Imaginez-vous toujours dans cet avion, quelque part au milieu du ciel.

Sans instruments de navigation, points de repère, ni destination précise, vous ne faites que dériver dans l’espace aérien.

Votre carrière fonctionne de la même manière : si vous ne savez pas où vous allez, vous risquez de rester là-haut un bon moment.

Et cela peut fonctionner, un temps (même plusieurs années).

Jusqu’à ce que ça ne fonctionne plus.

Parce qu’un jour, à force de rester dans un poste qui ne vous vaut pas, vous êtes « vidé ». Vous n’avez plus de carburant et vous amorcez une descente, plus ou moins rapide.

Parce que vous rencontrez de grosses perturbations météorologiques, peut-être même une tempête, qui vont venir mettre à l’épreuve une certaine routine.

Mais rassurez-vous, nous n’irons pas plus loin en imaginant de potentielles conséquences fâcheuses.

Parce que vous êtes aux manettes, et qu’il y a heureusement beaucoup de choses que vous pouvez faire pour (re)prendre le contrôle !

Pour commencer, ce qu’il vous faut, c’est un plan de vol… Enfin, je veux dire, un objectif !

Mais pas n’importe lequel.

Un objectif vague ne vous aidera en effet pas beaucoup (par exemple, « Je veux un job mieux payé » est un objectif que vous pourriez avoir en tout début de route – mais vous allez voir, on va l’améliorer).

Il vous faut un objectif clair : il va vous servir de boussole et vous guider, même à travers la brume.

Il vous faut un objectif inspirant : c’est ce qui va vous permettre de continuer à avancer, même si les conditions de vol se dégradaient quelque peu en cours de route.

En utilisant la visualisation, vous pouvez donner corps à votre avenir professionnel idéal, même si vous ne vous y êtes pas autorisé jusqu’à maintenant.

Bon, quand je dis idéal, je ne veux pas dire complètement déconnecté de la réalité ou sur une autre planète (du style doubler votre salaire d’ici 3 semaines – j’en profite pour vous le dire dès maintenant, on ne sera jamais dans ce registre sur ce blog, pour ça il y a suffisamment de vendeurs de rêve…).

Prenez en compte le marché dans lequel vous souhaitez exercer et vos compétences actuelles.

Vous devez arriver à fixer un objectif ambitieux, mais réaliste. C’est ce qui vous donnera les meilleurs résultats, selon les travaux des psychologues Locke et Latham et leur théorie de fixation des objectifs.

Voici un exemple d’objectif que vous pourriez avoir à ce stade :

« Je veux un poste de [insérer le poste que vous visez] dans les 6 mois, avec un salaire de 15% supérieur à celui que j’ai actuellement. »

Pour affiner votre objectif, prenez en compte toutes les dimensions qui sont importantes pour vous, avec vos préférences, et notez-les sur une feuille : le type de missions, de structure, le secteur d’activité, les différentes conditions de travail…

Bravo, vous savez maintenant précisément vers quoi vous diriger.

avion en altitude qui vole à une belle vitesse de croisière pour symboliser la réussite quand on trace sa route alors qu'on est coincé dans son job

2) Faites l’audit de vos compétences et de votre marché

Pensez un instant aux restaurants étoilés, même si comme moi vous n’avez pas forcément l’habitude de les fréquenter.

Ce système de notation a pour but de reconnaître la qualité de la cuisine, même s’il peut être critiqué – je pense par exemple au talentueux chef britannique Marco Pierre White qui a fini par renoncer à ses 3 étoiles ; si ce nom ne vous dit rien, il a notamment formé Gordon Ramsay, mais ne nous éloignons pas trop du sujet de l’article…

Pourquoi est-ce que je vous parle de ça ?

J’y viens tout de suite, car je veux en fait parler de l’artisan de ce résultat : le chef cuisinier étoilé.

Quand il veut évoluer et vise une ou plusieurs étoiles, il ne se contente pas de rêver de son restaurant parfait, ou de faire uniquement ce qui lui plaît, sans se préoccuper du Monde extérieur.

Il analyse aussi son marché.

Il regarde ce qui manque, ce qui plaît aux clients (et aux critiques gastronomiques), et comment il peut se démarquer pour atteindre son objectif.

Et vous savez quoi ?

C’est vous le chef de votre avenir professionnel !

Inspirez-vous en, en appliquant cette logique à votre carrière :

  • Quelles compétences avez-vous développées dans votre job actuel ?
  • Quelles sont celles qui sont aujourd’hui les plus recherchées dans votre domaine, sur le marché ?
  • Auriez-vous besoin d’une formation complémentaire ?

De nombreuses ressources peuvent vous aider à identifier les tendances du marché, analyser comment vous vous situez aujourd’hui, et ce que vous pourriez faire pour marquer encore plus de points auprès des recruteurs.

Pour parler seulement de quelques-unes à portée de clic, vous avez bien sûr tous les sites emploi et job boards que vous connaissez déjà, tels qu’Indeed, l’APEC ou bien LinkedIn par exemple.

Vous pourrez également trouver des actualités, des analyses, études et statistiques sur le marché sur le site de France travail (anciennement Pôle Emploi) et celui de la DARES (la Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques).

3) Transformez le doute en carburant

Avouez que ça peut être utile si vous cherchez à aller plus haut et plus loin, non ?

Plus sérieusement, tout changement implique une part de peur.

On a parlé un peu plus haut de la peur du regard des autres, de risquer sa sécurité financière, de quitter le confort d’une routine…

Il y a plus largement la peur de l’échec.

Et c’est complètement normal.

Car vous manquez peut-être un peu de confiance en vous, aujourd’hui.

Comment pourrait-il en être autrement ? Avec tout ce que vous avez sans doute entendu sur le marché de l’emploi qui serait « bouché », sur la concurrence des autres candidats, les processus de recrutement plus difficiles avec toujours plus d’étapes…

Mais ça va changer, à partir du moment où vous avez décidé de (re)prendre les choses en main.

Comment faire dissiper les doutes et vous entrevoir dans un meilleur job ?

L’état d’esprit joue pour beaucoup, il y a aussi des compétences et des méthodes qui pourront vous y aider.

Je vous donne ici deux moyens d’action.

Relativisez ce que vous avez pu entendre sur le marché de l’emploi

Utilisez votre esprit critique : qui a tendance à alimenter vos doutes, en vous brossant un portrait assez noir de la situation ?

Certains journalistes qui veulent faire du sensationnel, des proches qui projettent leurs propres peurs, des employeurs qui pourraient avoir intérêt à ce que vous ne bougiez surtout pas de votre poste ?

Je parie que la majorité n’ont jamais vraiment étudié le fonctionnement humain, celui des entreprises, du marché de l’emploi, n’ont pas occupé de poste leur permettant d’appréhender réellement les enjeux d’une réorganisation, les impacts humains…

Je dois vous dire : très souvent ils sont complètement à côté de la plaque – impressions généralisées à tort, absence de données solides – mais c’est pourtant ce qu’on retient, faute d’alternative…

Je vous encourage ainsi à faire vos propres recherches, pour ce qui vous concerne spécifiquement. Car vous avez des compétences. Vous savez que vous valez plus que votre poste actuel. Et il n’y a pas de raison que vous ne l’obteniez pas.

Formez-vous en techniques de recherche d’emploi

Au cours de ma carrière, j’en ai eu ras-le-bol de rencontrer des candidats mal préparés à la recherche d’emploi, ce dont certains de leurs employeurs n’ont pas hésité à profiter, notamment au moment de la négociation des conditions du poste (en offrant un salaire inférieur par exemple, mais pas seulement).

Si c’est aussi votre cas, ce n’est pas de votre faute, nous sommes généralement très mal préparés à la recherche d’emploi pendant les études… Mais il n’est pas trop tard pour corriger le tir ! C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’ai écrit le livre Recherche d’emploi : pliez le Game !, un format accessible à tous pour aider à rééquilibrer la relation entre les candidats et les recruteurs. Pour aider à (re)prendre confiance et décrocher le nouvel emploi tant espéré. Mais vous avez aussi de nombreuses autres ressources.

Rien qu’avec ces 2 points, vous verrez sans aucun doute de nombreux doutes faire « pouf ».

Le point suivant pourra également vous aider à sortir de votre piège, sans prendre de risques inconsidérés.

4) Passez à l’action, un pas après l’autre

Si cela fait un moment que vous êtes dans votre poste, peut-être que cela fait tout aussi longtemps que vous n’avez pas eu à chercher un emploi. Peut-être que vous n’avez pas une grande expérience de la recherche, ou que cela n’a pas été évident la dernière fois. Ou peut-être encore, vous avez essayé récemment, sans succès jusqu’à maintenant.

Dans tous ces cas, il est possible que la recherche vous intimide ou vous impressionne un peu.

Et c’est normal. Vous vous dites qu’il y a beaucoup de concurrence. Que les recruteurs et les RH sont des imbéciles qui n’y connaissent rien (bon je ne peux pas vous en vouloir, j’en ai rencontré des « costaud », quand j’étais candidat puis par la suite…). Qu’il y a tellement de choses à savoir, à maîtriser, pour faire la différence.

Mais n’oubliez pas la sagesse ancestrale de Lao Tseu : « Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas ».

Vous savez que vous valez plus que votre job actuel, et méritez de prendre votre vraie place dans le Monde professionnel. En y allant par étapes, vous verrez que tout ça ne vous paraîtra plus insurmontable, et que vous progresserez jusqu’à votre objectif.

Voici des actions concrètes que vous pouvez mettre en place dès aujourd’hui :

  • Mettez à jour votre CV et votre profil LinkedIn

Mettez en valeur les compétences que vous avez acquises à votre poste actuel, utilisez des mots-clés pertinents pour être trouvé par les recruteurs.

  • Activez votre réseau

Une part importante (certains disent même, la majorité) des opportunités vient du bouche-à-oreille. Contactez d’anciens collègues, participez à des évènements professionnels…

  • Explorez les offres

Jetez un coup d’oeil aux offres d’emploi sur les job boards. Vous ne prenez aucun risque (sauf si vous le faites depuis un PC pro, que ce soit en entreprise ou en télétravail – car oui, votre employeur peut vous pister, ce n’est pas une légende), et cela peut vous donner des idées.

  • Candidatez intelligemment

Ne postulez pas au hasard, ni en masse. Privilégiez des entreprises alignées avec vos valeurs, car je vous assure que même s’il y a une grosse correction salariale lors de votre changement de poste et que vous obtenez enfin le salaire que vous méritez, si vous rejoignez un environnement toxique votre joie sera de courte durée. Vous serez plus riche, mais malheureux.

  • Formez-vous en continu

On a déjà évoqué ce point, qui fera augmenter votre confiance en vous et vos compétences. Et ça tombe bien, vous êtes déjà en train de le faire en lisant cet article et ce blog, cela peut aussi passer par des formations en ligne, des podcasts, des livres, que ce soit concernant votre coeur de métier ou bien les techniques de recherche d’emploi

  • Acceptez l’échec et cultivez la résilience

Plus vous avez mis la barre haut pour votre futur poste, plus il y a de chances que vous connaissiez quelques échecs ou « trous d’air » avant de l’atteindre. Ils ne doivent pas vous faire baisser les bras, servez-vous en pour apprendre et progresser. Après tout, vous êtes toujours dans votre avion et toujours dans les airs, non ?

vue d'une aile d'avion et d'un horizon magnifique avec un beau soleil pour illustrer tout le positif qui se trouve au-delà de son job actuel

Conclusion

Dans ce premier article nous avons couvert pas mal de points.

Nous avons vu comment vous pouvez vous sentir pris au piège dans votre poste, et surtout, ce que vous pouvez faire pour en sortir. Pour aller plus haut et plus loin.

Car la trajectoire que vous suivez aujourd’hui par défaut, en partie pour les raisons que nous avons évoquées, n’est absolument pas une fatalité.

Alors bien sûr, je ne vous dis pas de faire n’importe quoi et de vous mettre en danger.

Il ne s’agit pas de chercher à tirer sur le manche comme une brute, ou de sauter de votre avion sans parachute pour essayer d’en rejoindre un autre (bien que cela puisse fonctionner, dans des cas très précis, mais je ne connais pas votre situation particulière, et d’une manière générale je ne le recommande pas).

Vous pouvez le faire intelligemment.

Ecoutez votre instinct.

Autorisez-vous à regarder vers l’horizon, sans risques, ce qu’il y a au-delà des nuages.

Peut-être que ça vous éblouira.

Et que ça vous donnera envie de faire ce premier pas, de vous donner les moyens de l’atteindre.

Car vous en êtes capable.

Vous valez plus que votre poste actuel, et vous êtes le capitaine de votre avenir professionnel.

Alors prenez une grande inspiration et définissez votre cap dès aujourd’hui.

Votre futur-vous vous remerciera.

A vos succès !

Christopher

PS : Qu’avez-vous pensé de ce 1er article ? Ou quel premier pas envisagez-vous dans votre cheminement ? Cela m’intéresserait de vous lire en commentaire !

➡️ Ce texte vous a parlé ? Partagez-le.
Il y a sûrement, dans votre réseau, quelqu’un qui se sent coincé dans son job sans oser le dire.
Et parfois, il suffit de tomber sur le bon article, au bon moment, pour enclencher un vrai changement.

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