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Trouver un meilleur emploi en 2025, c’est devenu Squid Game – voici comment vous en sortir

    Illustration de cadres tirant à la corde sur des plateformes en hauteur, symbolisant la compétition et la difficulté de la recherche d’emploi en 2025.

    Vous en avez marre de votre poste.

    Cette surcharge de travail qui vous épuise. Ce manager toxique. Ou peut-être des missions qui ne vous font plus vibrer. Cette ambiance qui use, jour après jour.

    Vous le savez : ce n’est plus vivable.

    Alors vous avez décidé de prendre les choses en mains : trouver un meilleur emploi, enfin à la hauteur de ce que vous valez vraiment.

    Bonne décision.

    Mais un problème vous attend : trouver un meilleur emploi en 2025, c’est devenu Squid Game.

    Compétition brutale. Éliminations rapides. Règles floues.

    Si vous avez déjà envoyé quelques candidatures, vous avez peut-être ressenti cette impression glaçante : votre avenir se joue dans un système impitoyable, où seuls quelques-uns décrochent la récompense.

    Les autres – peut-être vous jusqu’à présent – restent sur le carreau.

    Contrairement à la série, vous ne mourrez pas. Mais le marché de l’emploi vous a réservé autre chose : doutes, fatigue, perte de confiance. Et vous n’êtes pas seul. Des milliers de professionnels expérimentés, pourtant compétents, galèrent aujourd’hui à décrocher un meilleur poste. Ont l’impression de stagner dans leur carrière, et en souffrent.

    Et si la recherche d’emploi vous semble aussi violente, ce n’est pas qu’une impression. Entre la montée en puissance de l’IA dans les recrutements, l’explosion des candidatures en ligne et des employeurs hyper-exigeants, le marché de l’emploi a changé de règles.

    La bonne nouvelle ?

    Il existe toujours des stratégies pour tirer votre épingle du jeu – et sortir vainqueur de cette « partie ».

    Voyons d’abord pourquoi chercher un meilleur emploi en 2025 est devenu si compliqué… avant de passer aux solutions concrètes.

    On attaque.

    Un candidat vu de dos fait face à des recruteurs masqués en uniforme rouge, symbolisant l’opacité et la dureté du processus de recrutement actuel.

    Pourquoi chercher un meilleur emploi est devenu si compliqué en 2025

    Si vous avez décidé de décrocher un meilleur poste en 2025, de nombreux challenges se dressent sur votre chemin.

    On en passe en revue 4 :

    Une compétition féroce entre candidats

    Le premier obstacle à votre futur job, c’est la concurrence.

    Vous l’entendez partout : journaux, internet, télévision… on vous répète que le marché est tendu, que l’économie va mal. Et oui, il y a une part de vrai.

    Car dans les faits, la recherche d’emploi est devenue une véritable course de masse. Depuis l’essor des candidatures en lignes – et encore plus avec le « postuler en un clic » –  il n’est pas rare qu’un recruteur reçoive 200 CV pour un poste « moyen ».

    Et si vous avez déjà tenté votre chance, vous connaissez la musique : souvent un mail de refus automatique… ou pire, le silence complet.

    À la longue, ça use. Vous ressentez colère. Découragement. Résignation.

    La recherche d’emploi finit par ressembler à un jeu d’élimination grandeur nature.

    Des employeurs plus exigeants (et frileux)

    Bienvenue en 2025. Aujourd’hui, les recruteurs ne veulent plus des moutons à 5 pattes, mais des moutons à… 8 pattes. Bilingues anglais. Pour 28ke annuels (oui, vous avez bien lu). Bêêêêê.

    Pourquoi ? Simple : quand vous recevez 300 CV, vous pouvez vous permettre de chipoter.

    Conséquence : les process s’allongent. Entretiens multiples. Tests techniques. Études de cas. Parfois jusqu’à 5 ou 6 étapes pour un poste ordinaire.

    Et à force, le recrutement ressemble moins à une évaluation de compétences qu’à un jeu d’endurance.

    Vision de cauchemar : jouer à « 1, 2, 3, soleil » pour décrocher un job… avec des conséquences irréversibles si vous perdez. On y est presque.

    Illustration inspirée de Squid Game, une poupée géante surveille des candidats sur un terrain de jeu, image symbolique de la recherche d’emploi perçue comme un jeu dangereux.

    L’impact de l’IA et des algorithmes

    Recrutant depuis plus de 15 ans, j’ai vu monter en puissance les ATS (Applicant Tracking Systems), ces logiciels qui trient et gèrent les candidatures.

    Vous savez, ces mails de refus automatiques qui tombent quelques minutes après avoir postulé ? La plupart viennent d’un ATS, qui juge votre CV avant même qu’un humain ne l’ait vu.

    Selon les réglages, il suffit que votre profil ne « matche » pas… et c’est terminé. Boum. Next. Parfois en moins de 3 minutes. Froid. Implacable.

    Et depuis peu, l’IA ajoute une barrière supplémentaire. Elle renforce le tri10 à 15 % des entreprises utilisent l’IA dans leur gestion des recrutements selon la CCI – mais elle uniformise aussi les candidatures.

    Vous avez rédigé votre CV ou votre lettre de motivation avec ChatGPT ? Bonne idée… ou pas. Car des centaines d’autres ont eu la même. Résultat : des candidatures « génériques », qui se ressemblent toutes. Et un recruteur les repère à trois kilomètres.

    📈 L’ATS en chiffres en France

    Selon une étude Hellowork de 2024, environ 80 % des recruteurs français utilisent déjà un ATS ou envisagent d’en adopter un.
    ⚠️ Petite nuance : ce chiffre varie selon la taille de l’entreprise, le secteur et le type de poste. Les grandes entreprises et les secteurs à fort volume de recrutement sont les principaux utilisateurs, ce qui explique pourquoi certaines réponses sont si rapides… et parfois si froides.

    Un marché du travail paradoxal

    Le marché de l’emploi en 2025 reste une drôle de partie.

    D’un côté, certains secteurs sont en tension, en recherche permanente de candidats. Le gouvernement a d’ailleurs mis à jour la liste des métiers en tension en 2025, selon les zones géographiques.

    De l’autre, certains métiers sont saturés : plus de candidats que d’offres, parfois dans des proportions délirantes.

    Exemple concret : à Toulouse, une RH a envoyé les refus aux candidats à un poste en communication digitale… sans masquer les adresses mail. Résultat : 340 candidats découragés d’un coup, qui ont fini par se retrouver dans un bar pour digérer l’échec.

    On peut sourire de l’anecdote – ou s’en servir pour taper une nouvelle fois sur les RH (je vous vois !). Mais derrière, c’est une réalité brutale : un déséquilibre qui crée un sentiment d’injustice. Et si vous cherchez dans un secteur saturé, vous pouvez vite avoir l’impression de jouer une partie où les dés sont pipés.

    🔄 Une boucle qui s’entretient

    Vous cherchez un meilleur poste dans un secteur en tension, là où les offres se font rares ?

    Alors vous êtes pris dans une boucle infernale :

    • Concurrence accrue avec des centaines de candidats pour chaque offre.
    • Exigences des recruteurs de plus en plus pointues et déconnectées de la réalité du marché.
    • Filtres automatiques : ATS et IA éliminent des CV avant même qu’un humain ne les voie.

    Tous ces facteurs se renforcent mutuellement. Résultat : plus vous postulez, plus la partie semble impitoyable… et plus il est facile de se sentir bloqué.

    Vous l’aurez compris : chercher un meilleur emploi en 2025, c’est clairement devenu Squid Game.

    La concurrence est féroce, les règles ont changé, et beaucoup se font éliminer sans même comprendre pourquoi.

    Mais si vous savez comment lire le jeu et concentrer vos efforts au bon endroit, vous pouvez encore gagner.

    On y vient.

    Comment tirer son épingle du jeu : les stratégies qui marchent en 2025

    Arrêter de jouer uniquement selon les règles « officielles »

    On ne nous apprend pas vraiment à chercher un emploi pendant les études. Résultat : pour beaucoup, la stratégie se résume à guetter les annonces et envoyer des CV.

    Si c’est votre cas, je ne vous jette pas la pierre (vous le savez déjà si vous suivez ce blog). Je comprends. Plus on est mal dans son job, plus on veut une sortie rapide… et c’est normal. Mais soyons clairs : cette méthode ne marche pas, surtout si vous postulez en masse en espérant augmenter vos chances.

    La vraie différence vient d’ailleurs : se former aux techniques de recherche d’emploi, cibler les offres où vous « matchez » vraiment, et surtout accéder au marché caché, celui des opportunités jamais publiées.

    Trois leviers pour ça :

    • Votre réseau (c’est lui qui ouvre le plus de portes)
    • Les candidatures spontanées ciblées (bien plus efficaces qu’on ne croit)
    • LinkedIn (votre vitrine professionnelle, pas juste un CV en ligne)
    illustration opposant d'un côté des candidats nombreux, faisant la file, qui utilisent des candidatures classiques - les candidatures en masse - et un candidat sûr de lui qui prend un chemin différent, éclairé - celui d'une recherche d'emploi stratégique.

    Apprendre à parler « algorithmes » et IA

    Avant de convaincre un recruteur, votre CV doit souvent passer un premier juge : l’ATS. Un filtre sans état d’âme, qui peut décider en quelques secondes si vous avancez… ou si vous êtes éliminé.

    Pour maximiser vos chances, adoptez son langage :

    • Utilisez les bons mots-clés de l’offre (intitulés de poste, compétences, outils)
    • Adaptez votre CV à chaque candidature – les versions « génériques » se font vite repérer
    • Envoyez un document clair et hiérarchisé (rubriques nettes, titres explicites)
    • Méfiez-vous des CV très graphiques (issus de Canva, par exemple) : souvent illisibles pour un ATS. Réservez-les aux métiers créatifs, ou choisissez un template « ATS-friendly » et testez-le avec un outil en ligne.

    🔍 Astuce : Votre CV survivra-t-il au premier tri (et sera-t-il lisible par un ATS) ?

    Faites le test simple : ouvrez votre CV en PDF et appuyez sur Ctrl + A (tout sélectionner).

    • Tout le texte s’allume : votre CV passe la première épreuve. Vous restez dans la course !
    • Certaines zones restent muettes : l’ATS ne les lira pas… Souvent, c’est Game Over avant même qu’un humain n’ait pu apprécier votre talent.

    Affirmer ce qui fait de vous l’unique choix

    En entretien comme dans un CV, la question de fond est toujours la même : « Pourquoi vous et pas un autre ? »

    Votre réponse se construit avant même l’entretien, dans la manière dont vous présentez votre parcours.

    Car oui, il y a des milliers de personnes avec le même métier que vous.

    Mais une seule avec votre combinaison : expériences, personnalité, résultats… Vous n’êtes pas interchangeable (même si certains environnements toxiques voudraient vous le faire croire).

    Pour le montrer, appuyez-vous sur :

    • Des réussites concrètes et chiffrées
    • Des soft skills rares ou différenciants
    • Un storytelling vivant, qui raconte ce que vous avez accompli plutôt que de lister vos tâches.

    Garder la tête froide dans un jeu truqué

    On ne va pas se mentir : la première partie de l’article était dure à lire. Mais c’est aussi ça, l’esprit de ce blog : dire les choses comme elles sont.

    Face à ce contexte, beaucoup de candidats finissent par baisser les bras.

    Mais pas vous. Vous valez plus que ça.

    Voici quelques leviers pour rester solide mentalement :

    • Organisez votre recherche comme un projet : fixez des objectifs, suivez vos actions, ajustez vos stratégies. C’est ce qui garde la motivation vivante jusqu’à la réussite.
    • Relativisez les rejets : ils ne disent pas tout de vos compétences. Dans les coulisses, de nombreux facteurs peuvent entrer en jeu – j’en ai déjà parlé dans mon livre, et j’aurais matière à en écrire un deuxième.
    • N’oubliez pas que votre carrière n’est pas en retard : vous avancez plus que vous ne pensez.
    • Ne croyez pas aux discours globalisants : il n’y a pas « un » marché du travail, mais des marchés du travail. Même quand les médias parlent crise, il existe toujours des opportunités.
    illustration d'un candidat qui va vers le succès dans sa recherche d'un meilleur emploi, passant d'une zone de jeu rouge vers la lumière et les perspectives positives d'un nouveau travail, à travers une porte.

    En résumé : survivre (et gagner) dans le Squid Game de l’emploi

    Chercher un meilleur emploi en 2025, c’est un vrai défi.

    Marché saturé, recruteurs exigeants, filtres automatiques sans pitié… Beaucoup finissent par renoncer, en se disant que tout est joué d’avance.

    Mais vous, vous êtes encore là. Et c’est exactement ce qui fait la différence.

    Parce que vous savez que vous valez plus. Parce que vous refusez de rester coincé dans un job qui ne vous reconnaît pas ➝ sortir du piège.

    Votre objectif n’est pas seulement de survivre, mais de gagner en décrochant enfin le poste où vous pourrez vous épanouir.

    Pour ça, il ne s’agit pas de tout miser sur la chance : il faut comprendre les règles, anticiper les pièges, et agir stratégiquement.

    Dans ce Squid Game de l’emploi, ceux qui gardent la tête froide et jouent intelligemment sont ceux qui gagnent.

    Et si vous voulez apprendre à jouer intelligemment, à utiliser les bonnes stratégies et à avancer pas à pas, vous êtes au bon endroit.

    Si vous en avez assez de votre job qui n’est pas à la hauteur, les conseils hebdomadaires que je partage avec mes abonnés vous donneront une vraie longueur d’avance pour aller vers mieux ➝ s’inscrire à la newsletter.

    Et si vous êtes prêt à passer à l’action dès maintenant, je peux vous accompagner pour franchir cette étape cléme contacter.

    Portrait de Christopher Symbrat, ancien responsable RH et auteur du blog Je vaux plus

    L’AUTEUR

    « Je m’appelle Christopher. Psychologue du travail et fort de 15 ans d’expérience RH terrain, j’ai recruté et accompagné des centaines de personnes, d’abord comme Responsable recrutement, puis Responsable des ressources humaines.

    Aujourd’hui, je suis indépendant et j’aide celles et ceux qui veulent sortir d’un job qui ne leur correspond plus. Prêt(e) à passer à l’action ? Je suis là pour vous guider. »

    🔎 Envie d’en savoir plus sur mon parcours et la mission du blog ? Découvrez pourquoi j’ai créé « Je vaux plus » ➝

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